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L’innovation est un critère de réussite pour les entreprises, tout le monde en convient. Pourtant elle n’a de sens que si elle se concrétise par une exécution sans faille et par la modernisation des data centers pour se préparer à intégrer le cloud. Ce fût le thème de la première émission TV « Evolve » du 26 juin dernier que vous pouvez visionner. Pour nourrir votre réflexion, voici quelques idées sur la disruption numérique inspirées par l’étude du professeur Feng Li.
Souvent associée à l’économie numérique, la disruption a fait trembler bon nombre d’entreprises ces dix dernières années. En soi innover par la rupture n’est pas nouveau, et notre histoire est marquée par de nombreuses innovations (imprimerie, moteur à explosion, électricité, internet) toutes révolutionnaires en leur temps. Elles ont provoqué à chaque fois la disparition d’industries existantes et l’émergence de nouvelles. L’intervalle entre chaque innovation majeure tend à diminuer avec le temps et on assiste avec les technologies numériques à une incroyable accélération. Les innovations technologiques se sont combinées, amplifiant leurs effets et donnant naissance à leur tour à de nouvelles innovations et un foisonnement de nouveaux usages.
Combler le fossé entre innovation et exécution. Des start-up venues de nulle part se sont bâti des empires en quelques années, là où dans le passé il fallait compter plusieurs décennies. Elles ont cette culture de l’innovation et de la rupture pour déstructurer les chaines de valeur existantes et remettre en cause le statut des leaders en place. Le professeur Feng Li a analysé les mécanismes du succès de cette économie digitale dans un document intitulé “Innovating in the exponential economy » réalisée en partenariat avec CASS Business School et VMware (dans un prochain blog post). Il y présente ses réflexions pour être en mesure de combler le fossé entre les phases d’innovation et d’exécution. Passée la phase du déni, quasiment toutes les organisations ont inscrit l’innovation dans leur agenda. Généralement elles ne manquent ni d’imagination ni de créativité mais achoppent sur les modalités d’exécution pour mettre en œuvre de nouveaux modèles d’affaire ou pour concrétiser une idée en résultats opérationnels sonnants et trébuchants. On arrive ainsi à un curieux paradoxe où, bien que la volonté de se transformer soit clairement affichée, seules 40% des entreprises ont réellement mis en pratique leur stratégie numérique (The case for digital reinvention. McKinsey Quarterly, Feb 2017).
Ne pas sous-estimer l’exécution d’une stratégie digitale. Ce qui caractérise l’économie numérique c’est ce que l’on appelle l’effet réseau lié à une croissance exponentielle. Si on ne distingue pas de réelle différence avec une entreprise traditionnelle au tout début de leur création, une fois franchi un certain stade, les sociétés de l’économie numérique accélèrent extrêmement rapidement, ne laissant pas aux leaders du marché le temps de s’adapter. L’urgence du besoin de réaliser sa propre transformation digitale est trop souvent sous-estimée par les leaders traditionnels qui préfèrent opter pour une stratégie hybride qui combinent l’adoption de nouvelles technologies tout en essayant de préserver les activités existantes encore rentables. En agissant ainsi elles prêtent le flanc aux attaques de start-up innovantes qui n’ont pas d’état d’âme pour développer de nouveaux modèles d’affaires totalement disruptifs. Combler le fossé entre l’innovation et l’exécution comporte un certain nombre défis concernant la culture, la technologie et la prise en compte des risques liés à la transformation. Le Professeur Rosabeth Moss Kanter a constaté que les leaders éclairés se focalisent d’abord sur l’exécution car une stratégie n’est jamais excellente en soi, elle est façonnée, améliorée ou limitée par son exécution.
Moderniser en maitrisant les risques du changement. Les atouts des entreprises traditionnelles (base installée, ressources financières, nom, clients) finissent par les desservir car tout changement important représente un risque. Le risque fait partie de la transformation digitale mais il ne signifie pas pour autant qu’il faille agir de manière inconsidérée. Les dirigeants d’entreprises sont appelés à introduire de nouveaux systèmes de gestion du risque qui encouragent les employés à expérimenter de nouvelles idées. Tout en leur permettant d’anticiper, de comprendre et de maitriser une palette croissante de risques de l’ère numérique. La réussite d’une transformation numérique dépend en grande partie des infrastructures IT. Les entreprises qui sortiront gagnantes auront su développer et maintenir des infrastructures fiables, sécurisées et évolutives. Elles sont essentielles pour qu’une multitude d’utilisateurs puissent accéder de manière performante et sécurisée à un nombre croissant d’applications continuellement améliorée et exploitant les richesses du cloud hybride. Pour que ces infrastructures contribuent à combler le fossé entre innovation et exécution, elles doivent impérativement se moderniser.
Pour visionner le premier show TV VMware, cliquez ici !
Cette émission vous permet de :
- Comprendre comment rendre votre data center plus moderne pour réduire sa complexité, le rendre plus agile et moins coûteux
- Mieux répondre avec davantage de réactivité aux évolutions de votre environnement en profitant du cloud hybride, tout en limitant les risques
- Découvrir comment satisfaire les nouveaux usages de vos utilisateurs en offrant rapidement les applications de demain
- Entendre des paroles d’experts tels que AWS et des retours d’expérience clients ainsi que le nouveau Vice-Président et Directeur Général VMware France Antony Cirot.
Categorie: Actualités et temps forts
Mots-clés : entreprises, EVOLVE, innovation, risques, vmware
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